Selon l’Association de netball du Malawi, l’ensemble des installations sportives a fait l’objet de travaux de rénovation pour garantir un niveau conforme aux standards continentaux : remise à neuf des terrains, amélioration des vestiaires, renforcement de l’éclairage et modernisation des espaces médias. Les sites d’entraînement ont également été réaménagés pour permettre aux sélections de préparer leurs rencontres dans de bonnes conditions.
À l’approche du tournoi, Lilongwe s’anime. Les commerçants préparent les produits dérivés, les fédérations locales organisent des campagnes de sensibilisation sur le fair-play, et plusieurs écoles ont déjà annoncé des programmes de sorties pour assister aux matchs. Les hôtels affichent un taux de réservation en hausse, signe de l’intérêt croissant autour de la compétition.
Des animations communautaires, dont des mini-tournois, des concerts et des séances de sensibilisation au sport féminin, sont prévues en marge des rencontres officielles.
Le comité d’organisation local assure que les volets logistiques – transport des délégations, sécurité, restauration, hébergement, circulation des officiels – sont « en phase finale ». Plus de 200 bénévoles ont été recrutés pour soutenir l’accueil et le déroulement technique du tournoi.
Un enjeu sportif et symbolique pour le Malawi
Pour le président du comité d’organisation, Limbani Matola, la tenue de la compétition dépasse le cadre sportif : « Accueillir la Coupe d’Afrique, c’est offrir une vitrine au netball malawite, mais aussi montrer la capacité du pays à porter un événement continental d’envergure », a-t-il indiqué. Selon lui, l’impact attendu se mesurera également sur le plan social, notamment à travers l’augmentation du nombre de jeunes pratiquantes dans les écoles et les académies sportives.
Le Malawi, régulièrement classé parmi les meilleures nations africaines, nourrit l’ambition de jouer les premiers rôles devant son public. Les Queens, comme on surnomme l’équipe nationale, bénéficient d’un soutien populaire très fort, particulièrement dans les villes de Lilongwe et Blantyre.
Très populaire en Afrique australe, le netball oppose deux équipes de sept joueuses sur un terrain divisé en zones, similaire au basketball mais sans dribble. Le ballon doit être transmis par passes rapides, et les joueuses ne peuvent pas se déplacer en gardant la balle en main. Le jeu repose donc sur la précision, le placement, la vision collective et la vivacité.
Chaque équipe dispose de deux shooters chargées de marquer dans un panier circulaire dépourvu de panneau. Le sport, exclusivement féminin au niveau international, connaît une croissance notable en Afrique grâce au dynamisme de fédérations comme celles du Malawi, de l’Ouganda ou de l’Afrique du Sud.
MPI/LG
Chargement des commentaires...