Le président de la Fédération ivoirienne de Korfball (FIK), Éric Abalé, s’est montré enthousiaste à l’approche de cette grande première :
« Nous préparons deux événements en un. La Coupe du Monde de Big Kof Boum se tiendra les 2 et 3 décembre, suivie du Festival international du 4 au 6 décembre. Tout avance bien, que ce soit sur le plan logistique ou sportif », a-t-il indiqué, avant de souligner un défi persistant : « Le financement reste notre principale préoccupation. Nous faisons appel à tous les partenaires pour faire briller la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale. »
Six nations ont déjà confirmé leur participation : la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Égypte, le Portugal, Hong Kong et la Hongrie. D’autres délégations sont également attendues, malgré les rumeurs infondées concernant la situation sécuritaire du pays.
Au-delà de la compétition, l’événement se veut un symbole d’unité, d’inclusion et de leadership féminin, des valeurs intrinsèques au korfball — seul sport collectif mixte où hommes et femmes évoluent ensemble, sur un même terrain et avec les mêmes règles.
Durant cette semaine, Abidjan deviendra la vitrine mondiale du korfball, offrant à la jeunesse ivoirienne un modèle inspirant de mixité et de respect mutuel. Une occasion également pour le pays de confirmer son savoir-faire en matière d’organisation d’événements internationaux, tout en portant haut le message du sport comme levier de vivre-ensemble et d’ouverture culturelle.
Inventé aux Pays-Bas en 1902, le korfball (ou « balle au panier » en néerlandais) se joue avec deux équipes mixtes de huit joueurs — quatre hommes et quatre femmes — qui s’affrontent pour marquer dans un panier suspendu, sans fond. Un jeu d’adresse, de stratégie et de collaboration, où la différence fait la force.
MPI/AKC
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