En 2024, un rapport de l’entreprise de cybersécurité Imperva révélait que près de 50 % du trafic Internet mondial était généré par des bots – une proportion en hausse par rapport à 2021. Parmi eux, plus de 32 % sont considérés comme malveillants, posant des risques pour la qualité et la fiabilité du contenu en ligne.
Cette automatisation croissante s’accompagne d’un changement d’habitudes. Sam Altman, PDG d’OpenAI, a récemment affirmé qu’il ne se souvenait plus de la dernière fois qu’il avait utilisé Google pour faire une recherche, préférant désormais s’appuyer sur des IA comme ChatGPT. Une évolution révélatrice du glissement de la recherche traditionnelle vers des outils conversationnels.
De son côté, Google a intégré des réponses générées par IA dans ses résultats de recherche via son outil AI Overviews. Toutefois, cette nouveauté a suscité des critiques après plusieurs erreurs flagrantes, comme la suggestion de consommer des pierres pour combler ses besoins en minéraux.
Par ailleurs, Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, a exprimé sa préoccupation quant aux risques liés à l’arrivée potentielle d’une intelligence artificielle générale (AGI). Il souligne l'importance d'encadrer cette évolution afin d’éviter des dérives aux conséquences imprévisibles.
Avec l’essor des deepfakes et des contenus synthétiques, la confiance dans les informations en ligne devient plus fragile. Pour certains analystes, seule l’expérience directe restera un repère fiable dans ce nouvel écosystème numérique.
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