Dans un communiqué, le CNS explique avoir instruit les ministères de la Justice et de la Sécurité afin d’interdire tout rassemblement contestant les arrêts du Conseil constitutionnel, « insusceptibles de recours ». L’instance note par ailleurs que, depuis la publication de la liste définitive des candidats, « plusieurs individus, dont des responsables politiques, tiennent des propos à caractère xénophobe, haineux et subversif, et diffusent de fausses informations de nature à troubler l’ordre public ».
La préfecture d’Abidjan a confirmé l’interdiction de la marche de l’opposition prévue samedi, estimant qu’elle comportait des « risques de troubles à l’ordre public ». Les deux principales formations politiques de l’opposition s’étaient entendues pour organiser cette mobilisation commune.
Dans le même temps, le gouvernement a annoncé un vaste dispositif sécuritaire pour encadrer la période électorale. Quelque 44 000 éléments des Forces de défense et de sécurité ont été mobilisés. Selon le CNS, ils effectueront des patrouilles mixtes, pédestres et motorisées, afin de « garantir un scrutin sécurisé et apaisé ».
Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu pour le 25 octobre.
MC/MPI
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