Selon le communiqué final publié à l’issue de la rencontre, le parti justifie ce boycott par “l’absence de conditions pour des élections crédibles” et par un environnement politique marqué, selon lui, par “la répression et le harcèlement judiciaire”. Le PPA-CI estime que le scrutin présidentiel du 25 octobre dernier ne peut être considéré comme démocratique, évoquant un processus “frauduleux” et “verrouillé”.
Le Comité central a réitéré sa solidarité envers les militants arrêtés et les victimes des manifestations du 11 octobre, tout en réaffirmant son soutien au vice-président Damana Adia Pickass, détenu depuis plusieurs jours.
Laurent Gbagbo a, par alleurs, salué la mobilisation des militants et appelé à poursuivre la lutte “par des moyens pacifiques et démocratiques” pour la restauration de la souveraineté populaire et de l’État de droit.
Le parti conclut qu’il demeure attaché à la voie pacifique et qu’il poursuivra son action politique en dehors du cadre électoral, jusqu’à ce que, selon lui, les conditions d’un scrutin libre et transparent soient réunies en Côte d’Ivoire.
MPI/AKC
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