Selon le ministère de la Justice, ces restrictions visent à garantir la disponibilité des personnes concernées pour d’éventuelles enquêtes judiciaires. Des perquisitions ont déjà été menées, notamment au domicile de Naina Andriantsitohaina, ancien ministre de l’Aménagement du territoire, soupçonné de détournement de fonds.
Durant le week-end du 8 au 9 novembre, plusieurs diplomates ont également été relevés de leurs fonctions, parmi lesquels l’ambassadeur de Madagascar à Maurice et des conseillères en poste à Pékin et Paris. Deux procureures du pôle anticorruption d’Antananarivo ont aussi été remplacées.
Face aux critiques, les autorités assurent qu’il ne s’agit pas de mesures à caractère politique, mais d’une application stricte de la politique de « tolérance zéro » contre la corruption et les abus de pouvoir.
MPI/RR
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