Selon le jugement rendu, les sommes dues correspondent à des salaires, primes contractuelles et indemnités de congés payés que le joueur estimait ne pas avoir perçus à la fin de son contrat. La juridiction prud’homale a assorti sa décision de l’exécution provisoire, ce qui signifie que le club parisien est tenu de payer immédiatement, même s’il décide d’interjeter appel.
Dans un communiqué, le PSG a indiqué « prendre acte » de la décision, tout en précisant qu’il se réserve le droit de faire appel. Le club assure avoir toujours agi « de bonne foi » dans la gestion de ce dossier, devenu l’un des plus sensibles de l’histoire récente du football français.
Du côté de Kylian Mbappé, aujourd’hui joueur du Real Madrid, ses conseils se sont félicités d’une décision qui, selon eux, « rappelle que les engagements contractuels doivent être respectés », y compris dans le football professionnel.
Le conseil des prud’hommes a en revanche rejeté la demande de requalification des contrats à durée déterminée du joueur en contrat à durée indéterminée, une option qui aurait pu ouvrir la voie à des indemnisations bien plus élevées. Les demandes financières du PSG, qui réclamait plusieurs centaines de millions d’euros pour préjudices supposés, ont également été écartées.
Ce contentieux trouve son origine dans la fin de collaboration tendue entre le club de la capitale et son ancien numéro 7, mis à l’écart durant une partie de la saison 2023-2024 avant de quitter Paris librement, sans indemnité de transfert.
Si le PSG s’efforce désormais de tourner la page Mbappé, cette décision judiciaire rappelle que le divorce entre les deux parties continue de produire ses effets, bien au-delà des terrains.
MPI/Akc
Chargement des commentaires...