Parmi les candidatures déjà enregistrées figurent Ousmane Kaba, fondateur de l’Université Koffi Annan de Conakry et ancien ministre sous le régime d’Alpha Condé ; Amadou Thierno Diallo, également ancien ministre ; Lansana Kouyaté, Premier ministre de 2007 à 2008 ; et Ben Youssouf Keita. Faya Millimono, président du Bloc libéral, prévoit de déposer ses pièces ce lundi, tandis qu’Ousmane Bah (Union pour le progrès et le renouveau) entretient encore le doute sur sa participation.
Chez les candidats indépendants, aucun n’aurait jusqu’ici réussi à réunir la centaine de parrainages exigée par la loi. Quant au chef de la transition, le général Mamadi Doumbouya, il n’a toujours pas annoncé s’il sera candidat, bien que ses proches continuent de plaider pour la « continuité » de son mandat.
Les principaux partis politiques du pays, l’UFDG, le RPG et l’UFR, ne présenteront pas de candidat. Leurs leaders, notamment Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et Sidya Touré, sont juridiquement empêchés de se porter candidats, en raison de limites d’âge ou de leur exil. L’opposant Aliou Bah (MoDeL) reste, pour sa part, incarcéré.
La Cour suprême disposera d’un délai jusqu’au 13 novembre pour publier la liste définitive des candidats autorisés à concourir pour la présidentielle. Cette échéance s’annonce cruciale pour un scrutin où les poids lourds de la politique guinéenne sont absents, laissant la voie libre à des personnalités moins médiatisées.
MPI/FD
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