L’attaque, survenue à l’entrée du quartier de Ramot – secteur annexé par Israël après 1967 – est l’une des plus meurtrières dans la Ville sainte depuis le déclenchement de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, quatre hommes ont été tués sur place. Le décès d’une femme et d’un autre blessé a ensuite été confirmé par des hôpitaux de la ville. Cinq des huit blessés sont dans un état grave.
La police a indiqué que « des agents de sécurité et un civil ont riposté immédiatement et neutralisé les deux assaillants », dont l’identité n’a pas été précisée.
Le ministre des Affaires étrangères, Gidéon Saar, a dénoncé sur le réseau X « un massacre terroriste » et attaqué le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, l’accusant de « se ranger du côté du Hamas ».
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est rendu sur place après une réunion sécuritaire d’urgence. « Nous sommes en guerre contre le terrorisme sur plusieurs fronts », a-t-il déclaré. Le président Isaac Herzog a dénoncé de son côté « le mal absolu ».
Le Hamas a salué l’opération sans la revendiquer, affirmant qu’il s’agissait d’« une réponse naturelle aux crimes de l’occupation ». L’armée israélienne a annoncé avoir lancé des bouclages dans plusieurs villages palestiniens autour de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
La France, l’Allemagne, l’Union européenne et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ont condamné l’attaque. Emmanuel Macron a appelé à « mettre fin à la spirale de la violence » et réaffirmé que « seule une solution politique peut ramener la paix et la stabilité ».
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