Prévu initialement pour répondre à la forte demande en logements dans les grandes métropoles comme Yaoundé et Douala, le programme devait permettre la construction de milliers d’unités résidentielles, ainsi que d’infrastructures de base (routes, écoles, centres de santé). Mais faute de financement et en raison de contraintes budgétaires, sa mise en œuvre a connu de sérieux blocages.
L’appui de la Banque islamique comme bouée de sauvetage
Face à ce retard, Yaoundé a entamé des discussions avec la BID, afin d’obtenir une ligne de crédit et des facilités de financement adaptées. Pour les autorités camerounaises, l’objectif est de sauver un projet structurant qui pourrait réduire le déficit chronique en logements sociaux et stimuler l’emploi dans le secteur du BTP.
Un enjeu socio-économique majeur
Avec une population urbaine en constante augmentation, le Cameroun fait face à un déficit estimé à plus de 2 millions de logements. La relance de ce projet est donc perçue comme un levier pour désengorger les grandes villes, améliorer les conditions de vie et soutenir la croissance économique.
Selon des sources proches du dossier, la BID pourrait exiger des garanties solides en termes de gouvernance et de suivi du projet, afin d’éviter les écueils rencontrés dans le passé sur d’autres chantiers publics.
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