Selon des sources proches des négociations, menées sous médiation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis, cette première étape marque le début d’un processus visant à ramener le calme dans l’enclave palestinienne et à poser les bases d’un retrait progressif des troupes israéliennes.
Le Hamas a indiqué que vingt otages israéliens encore en vie seront libérés en échange de près de 2 000 détenus palestiniens, dont 250 condamnés à la perpétuité. L’échange devrait intervenir dans les 72 heures suivant la signature de l’accord.
En parallèle, environ 400 camions d’aide humanitaire sont attendus chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, un volume appelé à augmenter par la suite. Le texte mentionne également le retour progressif des personnes déplacées vers le nord du territoire, sous supervision sécuritaire.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué son gouvernement pour approuver l’accord, tandis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a invité Donald Trump à assister à la cérémonie de signature. Ce dernier s’est dit « fier » de l’entente et a affirmé que les États-Unis « resteront impliqués pour maintenir la paix à Gaza ».
Le Hamas a toutefois appelé les garants internationaux, dont Washington, à « veiller à la stricte application » des engagements pris par Israël.
Cette première phase devrait être suivie de nouvelles discussions sur le désarmement du Hamas et les modalités du retrait israélien, deux points encore sensibles dans les négociations à venir.
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