La cérémonie s’est tenue en présence de la présidente du Conseil constitutionnel, Chantal Nanaba Camara, qui a confirmé la conformité du scrutin et validé l’entrée en fonction du chef de l’État. Alassane Ouattara, main gauche posée sur la Constitution, a juré de remplir ses devoirs « dans le respect de la loi fondamentale ».
Le Grand Chancelier, Ally Coulibaly, lui a ensuite remis le grand collier de l’Ordre, ultime étape du protocole d’investiture.
Dans son discours, Alassane Ouattara a salué « un choix en faveur de la stabilité », estimant que le contexte régional impose « vigilance et continuité ». Il a annoncé que ce nouveau quinquennat serait placé sous le signe de la transition générationnelle, avec l’objectif de faire émerger « une élite politique et administrative intègre, compétente et attachée à l’intérêt général ».
La prestation de serment a réuni une douzaine de dirigeants africains ainsi que plusieurs anciens chefs d’État. Parmi les présents figuraient Denis Sassou-Nguesso (Congo) et Brice Oligui Nguema (Gabon), accompagnés des anciens présidents Mahamadou Issoufou et Nana Akufo-Addo. La France était représentée par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Âgé de 83 ans, le président ivoirien ouvre ainsi un nouveau mandat dans un environnement sous-régional marqué par les crises politiques et sécuritaires.
Akc/MPI
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