Dans une note transmise aux parties, l’organe onusien a indiqué que les rapporteurs spéciaux chargés du dossier « n’ont pris aucune décision sur la recevabilité ni sur le fond des allégations », invitant l’État ivoirien à présenter ses observations dans le délai imparti. Le Comité a rappelé que cette étape procédurale ne préjuge en rien du sort final de la plainte déposée par le candidat, qui invoque des violations de ses droits civils et politiques.
Les avocats dénoncent une décision partielle
Réagissant à cette communication, les avocats de M. Thiam, conduits par Me Mathias Chichportich, ont regretté une décision « rendue par les seuls rapporteurs spéciaux, sans que le Comité complet ne se réunisse ».
Dans un communiqué diffusé mercredi, ils ont souligné que le dossier reste à l’examen devant le Comité, réaffirmant leur « détermination à faire respecter les droits » de leur client.
« Cette décision ne constitue pas un jugement sur le fond de l’affaire. Le Comité poursuit l’instruction et a demandé à l’État partie de répondre », précisent les conseils du candidat du PDCI-RDA.
Un dossier toujours en cours d’examen à Genève
La requête de Cheick Tidiane Thiam a été déposée dans le cadre du Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui permet aux individus d’introduire des plaintes pour violations présumées de leurs droits fondamentaux.
Selon les informations disponibles, le Comité doit désormais analyser les observations de la partie ivoirienne avant de rendre une décision sur la recevabilité, puis sur le fond du dossier.
En attendant, le candidat du PDCI-RDA poursuit sa campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 octobre, tout en maintenant ses recours internationaux pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« entraves à ses droits politiques ».
MPI/AKC
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