Cette nouvelle phase intervient au lendemain de la signature, mardi 14 octobre, d’un mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu, premier accord concret entre les deux parties depuis le début du processus de médiation qatarienne.
Selon un diplomate impliqué dans les discussions, les délégations cherchent à s’entendre sur la libération simultanée de détenus civils et militaires, considérée comme « un geste de confiance mutuelle » avant l’ouverture du dialogue politique sur les causes profondes du conflit dans l’Est congolais.
Les représentants de Kinshasa insistent pour que tout échange de prisonniers soit conditionné au respect effectif du cessez-le-feu, régulièrement violé dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, tandis que le M23 réclame la libération de ses cadres politiques détenus depuis 2022.
La médiation du Qatar, appuyée par l’Union africaine et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), espère que cette étape préparatoire ouvrira la voie à des discussions inclusives sur la réintégration des combattants, le retour des déplacés et la stabilisation des zones de conflit.
Le processus de Doha marque une tentative renouvelée de ramener la paix dans l’est de la RDC, théâtre de plus de deux décennies de violences armées, dans un contexte où les tensions régionales demeurent fortes entre Kinshasa et Kigali.
NN/MPI
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