D’après le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, les personnes arrêtées comprennent le directeur pays de l’ONG, son adjointe, un responsable régional, un ressortissant malien et quatre employés nationaux. Les trois étrangers sont identifiés comme un Français, une Franco-Sénégalaise et un Tchèque.
INSO, dont le siège est basé à La Haye, avait été suspendue pour trois mois en juillet dernier, pour « collecte non autorisée d’informations sensibles ». Malgré cette décision, certains responsables auraient poursuivi leurs activités sur le territoire, notamment la tenue de réunions et la transmission d’analyses sécuritaires à des partenaires extérieurs.
« INSO collectait des données susceptibles de compromettre la sécurité nationale et de servir des intérêts étrangers », a déclaré le ministre Sana.
Le Burkina Faso, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré depuis 2022, multiplie les restrictions à l’encontre des acteurs internationaux jugés trop intrusifs. Dans un contexte de lutte intense contre les groupes armés, Ouagadougou affirme vouloir préserver sa souveraineté face à toute influence extérieure.
MPI/BD
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