Accompagnée de Charles Blé Goudé, président du COJEP, et de l’ancien ministre Kahé Éric, Simone Gbagbo a expliqué le choix de Bouaflé, « une ville moyenne, mais dynamique et fortement agricole », symbole selon elle du potentiel des régions dans la reconstruction nationale. « Nous avons voulu commencer ici pour rappeler qu’il est possible de bâtir une nation nouvelle à partir de nos forces locales, d’une économie moyenne, mais d’un peuple travailleur », a-t-elle déclaré sous les applaudissements.
Au cœur de son discours : la justice. La candidate du MGC a dévoilé les grandes lignes d’une réforme ambitieuse du système judiciaire ivoirien, articulée autour de la création de nouveaux tribunaux, de la formation obligatoire des magistrats, de la réduction des frais de justice et du renforcement de l’indépendance des juges. Elle a également promis une refonte du système carcéral pour réduire la détention préventive et mieux séparer mineurs et adultes en prison.
« Gouverner, c’est rendre la justice accessible à tous, pas seulement à ceux qui ont des moyens », a insisté Simone Gbagbo, rappelant que la justice reste, selon elle, « la base de la paix sociale et de la réconciliation durable ».
Dans un contexte électoral tendu à deux semaines du scrutin du 25 octobre, Simone Gbagbo se positionne comme la voix d’une alternance féminine et apaisée. « Ensemble, nous pouvons rebâtir une Côte d’Ivoire équitable, fraternelle et prospère », a-t-elle conclu, saluée par une foule conquise venue de tout le centre-ouest.
MPI/AKC
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