Cette évolution traduit la montée en puissance des activités de commerce, de transport, de télécommunications et de services financiers, portées par la dynamique d’urbanisation et la digitalisation croissante, notamment à Lomé et dans les principales agglomérations du pays.
Dans le même temps, le secteur primaire a enregistré une légère baisse, passant de 18,7 % à 18 %, tandis que le secondaire reste stable autour de 20 %. Ce rééquilibrage confirme la transformation progressive de l’économie togolaise vers une structure davantage axée sur les services.
Comparé aux autres pays de l’UEMOA, le Togo figure parmi les économies les plus tertiarisées, avec un niveau proche de celui de la Côte d’Ivoire (62,3 %). La moyenne régionale du tertiaire se situe, elle, à 56,2 %.
Malgré cette progression, les experts estiment que le pays devra continuer à renforcer la productivité dans les services, en particulier dans le transport, qui représente près de 30 % des recettes du secteur en 2024, tout en soutenant le développement industriel et agricole pour maintenir une croissance équilibrée.
MPI/AK
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